Fait ch**r! (Arrivé de Shin-Ichi)

Arrivé dans un grand hall, Shin posa a terre ses etuits de guitare et de basses, ainsi que ses lourds amplis, et ses quelques partitions, et un sac en plastique contenant deux habits de rechange.

Cela ne faisait pas beaucoup d' habits, mais l' adolescent n' etait pas la pour faire de la mode, mais pour faire de la musique, et il souhaitait reprendre sa vie a zero, et s' encombrer d' accessoires aurait etait inutile.

Calmement, le beau jeune homme sortit son paquet de cigarette de sa poche, et s' en grilla une. Il observa plus attentivement l' endroit ou il avait echoué. C' etait une large piece, assez acceuillante. Le sol etait carrelé et d' une pale couleur grise. Sur les murs, quelques photos de paysage. Tres sobre, on ne pouvait faire plus innexpressif.

Shin soupira legerment. Soudain, son portable sonna. IL le chercha rapidement, mais sans precipitation. Il decrocha et repondit de sa voix
grave. Apres un long silence, il parla doucement, d' un ton froid a glacer le sang.

" Mme Sasuki-Sempai, je ne tolererais plus aucun appel de voter part. C' est fini entre nous, je ne souhaite plus coucher avec vous. ... Vous me payez bien, mais non! Je ne veux plus. Ne m' apellez plus, ou je previens votre mari!"

Furieux, Shin ferma violement le clapet de son telephone mobile. Incroyable! Cette Sasuki-sama etait vraiment insuportable!

Bien sur, il n' allait rien dire au mari. Il etait encore mineur, et sa femme pourrait aller en prison pour detournement de mineur. Shin ecrasa sa cigarette avec son pied. Il la poussa au dehors, dans le jardin, et avanca, toujours legerment enervé, ou plutot triste, par l' appel surprise. Le jeune homme monta quelques marches. Shin regardait le sol, et comme dans ses cas la, il buta contre l' une des marches, et s' etala aux pieds d' une personne.

Cela devait etre un habitué de la pension, puisque ses pieds etaient chaussés de chaussons ou il etait inscrits : pension Hina.

Honteux d' avoir ete surpris dans cette position et de peur que la personne n' est entendu sa conversation, il se releva rapidement, et leva ses yeux bleus vers l' inconnu pour voir a qui il avait afaire.

"Enchanté, Tastsumiya-Chan. Je m' appelle Shin-Ichi Uchiwa, mais tu peux m' apeller Shin",ajouta t'il en faisant un clin d' oeil.

Il ramassa calmement ses quelques affaires. Il apreciait la personne en face de lui. c' etait raren mais celle-ci semblait savoir faire preuve d' une grande discretion, et c' etait ce qu' il aimait le plus chez les femmes. Il lui adressa en souriant legerement :

"J' n' ai pas besoin d' aide, merci. Mais je suis nouveau, oui. Je suis venu ici pour recommencer le college..."

Shin sauta le fait qu' il avait seize ans, et qu' il avait ete renvoyé de son ancien college pour insolence et exuberance... Chargé comme une mule, il prefera avancer, et partit en direction d' un quelcoque couloir. Par un signe de la main, il invita Miwako a le suivre, ce qu' ele fit en souriant. Elle etait tres agreable, toujours a sourire.

Mais cela rendait presque triste l' daolescent. Elle semblait si pure, si "propre". Le jeune homme ne savait que dire. Il n' etait pas specialeent gené par le fait qu' elle est entendu sa conversation. L' important, c' etait que le bruit ne s' etende pas.

Mais Shin n' est pas franc. Il n' osait pas parler de son passé, de ces erreurs a une parfaite inconnue. Aussi, quand ils arriverent devant plusieurs portes alignées, le jeune homme en montra une d' un signe de tete et dit a sa voisine, avec un leger sourire en coin :

" La cle est dans ma poche droite. Tu veux bien la prendre et ouvrir la porte, s' il te plait, Tatsumiya-Chan? J' ai les mains prises."

Shin savait tres bien que pour une japonaise bien elevée, fouiller dans la poche d' un garcon etait un acte pratiquement sexuel. Il voulait ainsi tester Miwako, pour voir a qui il avait reelement affaire. Car malgré tous ses bagages lourds et encombrants, il aurait tres bien put les poser par terre.


[ oui, c' etait ca, t' as bien fait u_u]

Les kotatsu n' etaient pas n ce moment la ce qui interressait le plus Shin- Ich. IL repensait a l' image de Miwako qui s' etait gravée dans sa tete. Elle etait si mignonne, sur le balcon aux odeurs printanieres, ses cheveux volant aux vents, entourée de petales de cerisiers.

Le jeune homme repondit aimablement :

" Oui, c' est tres agreable. L' hiver est ma saison preferé... Pour revenir a ce que tu disais tout a l' heure, oui, la musique est ma passion... Je souhaite creer mon groupe ici."

Le jeune homme prit une longue inspiration et plongea ses yeux bleux percants dans ceux de Miwako. Il murmura le sourire aux levres:

"Shin-Ichi Okasaki va vous interpreter un chanson."

A ses mots, Shin sortit doucement sa guitare de son etui. Il mit presque religieusement sa sangle en cuir noir luisant autour de son cou. Le jeune homme prit son mediaphone, et commenca a jouer a la lueur des cerisiers. Le son de la guitare emplit metaliquement l' air, d' un son aigu, pour redescendre melodieusement vers un son grave. Les doigts de Shin parcourait le manche rapidement, son corps se courbait en meme temps que la rapide pulsation, tout son corps etait en feu, la magnifique musique qui remplissait l' air de toute sa spelendeur semblait posseder le jeune et talentueux guitariste.

La musique s' arreta comme par magie sur un dernier accord, et resonna lontemps dans le silence etabli. Shin leva ses yeux profond vers la si jeune Miwako. Elle le regardait, et sur ses joues se voyaient une legere rougeur qui la rendait si craquante.

*On en mangerai... *

Se tournant vers lui, Miwako observa Shin. Il était vraiment beau, pas d’une beauté superficielle comme beaucoup de personne qui « s’arrangeaient » pour améliorer leur physique, mais d’une beauté naturelle et profonde. Il avait également beaucoup de charisme ce qu’il le rendait encore plus éblouissant. Il avait l’air également beaucoup plus mature que l’âge que lui donnait Miwako.

-« C’est aussi la saison que je préfère. J’adore la neige. Elle a un aspect apaisant je trouve, si pure, si légère, ... Tout comme le printemps qui est aussi une saison que j’aime à cause des cerisiers dont les fleurs sont si fragiles, si éphémères et si délicates. »

Puis quand Shin la regarda et lui dit en un murmure : "Shin-Ichi Okasaki va vous interpréter une chanson.", Miwako ne pu s’empêcher d’en être troublée. On sentait bien toutes les émotions que Shin transmettait dans ses chansons dès les premières notes. Lorsque ses doigts parcouraient les manches d’une façon si précise et si rapide, on aurait dit qu’il était dans un autre monde. Cela le rendait encore plus magnifique.

La mélodie défila dans une magnifique musique si mélodieuse. Bien qu’elle se savait pas pourquoi, le cœur de Miwako s’était mis à battre à mille à l’heure devant ce morceaux si magnifique que le beau jeune homme jouait à la perfection. Elle fut troublée par cet instant et le rouge lui monta doucement aux joues qui d’habitude étaient aussi blanche et le reste de son corps.
Pus quand la musique se tue, les deux adolescents se regardèrent. Ils avaient pratiquement les mêmes yeux même si ceux de Miwako avaient plus de gris tandis que ceux de Shin étaient d’un bleu profond et envoûtant. Miwako ne rouvrit la bouche que quelques minutes après, sa voix était emplit d’émotion.

-« C’était … magique … Jamais je n’ai ressentit une telle émotion devant un morceaux. Tu as vraiment un don Shin. Tu parviens à transmettre des émotions à travers ta musique. Tu es tellement éblouissant quand tu joues, encore plus que quand tu ne le fait pas que j’en suis troublée. C’est étrange n’est-ce pas ? »

Miwako ne savait pas trop comment décrire les sentiments qu’elle ressentait après que le morceaux est été joué. Elle espérait que Shin arriverait à les comprendre par les explications de Miwako un peu confuses pour qu’il sache à quel point sa façon de jouer était impressionnante.

*Comment ça se fait que je suis autant troublée par quelqu’un que je viens de connaître ? je suis grave moi. N’empêche qu’il a vraiment de charisme et il est si beau …*

Shin se releva doucement. Il epousseta doucement son pantalon, et se placa face a la jeune fille. Il plongea ses yeux dans les siens, et dit d' un ton grave, mais en souriant toujours legerment.

" Cet habit est aussi magnifique que toi. Il te correspond si bien que cela ne pouvait que toi qui l' eut cree. Crois-moi. Cet habit est incroyable, il renvoie de toi une sublime image... Il est plus originale que n' importe quel vetement, aussi beau soit-il."

Shin etait doué pour les compliments. C' etait un tres bon acteur. Mais pourtant, ce jour la, ce jour qui debutait sa vie nouvelle, en plongeant ses beaux et grands yeux bleux dans ceux si semblabes de la si mignonne creatrice, si petite, avec son corps frele aux formes agreables, ses levres roses, ses longs cheveux ondulés et de la meme couleur Barbie que ses jolies levres charnues, Shin avait envie d' etre sincere pour une fois...

" Tu sais, Miwako Tatsumiya, je ne connais pas ta soeur. Mais je sais que tu n' as rien a lui envier." Shin sourait toujours. Il reprit plus franc que jamais. "Tu n' as a envier n' importe qui."

Il reprit en murmurant doucement, ses levres s' aprochaient dangereusement de celles de Miwako, comme un insecte est attiré par la lumiere.

" Je suis payé pour dire des compliments..." dit le jeune homme en souriant plus que jamais, l' air insouciant. Miwako rougit en entendant cela. Bien sur, elle l' avait compris, ce qu' il etait. Mais il le disait si cruement, avec ce cruel sourire... C' etait a donner la chair de poule. IL reprit, devant le visage ecarlate de la jeune adolescente. " Mais, la, Je suis serieux. "

Pour la premiere fois depuis leur rencontre, Shin ne souriait plus. Il etait toujours aussi pres du fin visage de Miwako, leurs respirations s' entremelaient.

Plus ils bavardaient et plus Miwako se demandait pourquoi Shin-Ichi la fixait aussi profondément. Cela ne la dérangeait pas, aussi lui rendait-elle un regard aussi intense que le sien.

-« Ne me dit pas trop de compliments sinon à force de rougir, je vais finir par ne plus pouvoir parler ^^ »

Dit la jeune fille sur un ton léger et plaisantin. En effet, un rien la faisait rougir, un mot, un geste, … Le rouge lui montait aussi vite aux joues qu’il ne disparaissait. Les émotions et les sentiments de la jeune fille se devinaient facilement à cause de cela mais c’était dans son regard que l’on arrivait le plus à lire son état d’esprit.

-« Tu auras beau me dire mille fois que ce vêtement est joli, il sera toujours pour moi le résultat d’une copie. D’une copie envers le travail et l’imagination de ma sœur, Miwako Kôda. »

Ajouta-t-elle dans un faible sourire, une légère tristesse se lisant dans ses grands yeux couleur de pluie. Ceux de Shin la fixaient toujours et le délicat visage du jeune homme ainsi que son attitude apaisèrent la jeune fille sans qu’elle ne su pour quoi.

-« C’est gentil de me dire que je n’ai rien à envier à personne. Enfin peut être que tu dis ça pour me réconforter. Mais ça ne me fait rien que tu sois sincère ou non ; tes mots me touchent vraiment. Tu sais, d’habitude je ne me confis pas tellement mais avec toi je trouve cela si facile, je me sens bien. C’est étrange hein ? On vient pourtant de se rencontrer ^^ »

Lui répondit l’adolescente. Mais quand il dit ces mots : « Je suis payé pour dire des compliments » , le cœur de Miwako ne pu s’empêcher de se serrer. Le rouge lui monta aux joues tant elle était gênée. Mais quand il ajouta, son sourire désormais effacé « Mais là je suis sérieux », le cœur de Miwako se mit à battre si fort qu’elle eut peur que cela s’entende. Ces mots lui firent tellement plaisir qu’elle en resta sa voix. Bien sur, en entendant la première partie de la phrase de Shin, elle avait pensé au coup de fil du jeune homme un peu plus tôt ce qui li fit de la peine, pas seulement pour elle mais aussi pour lui. La vie qu’il avait eu avant d’arriver à la pension n’avait pas dû être rose tous les jours. Miwako avait envie, quoi qu’il ait vécu, de l’aider, de le voir sourire et heureux. D’habitude, c’était plutôt ce qu’elle-même attendait des gens mais là, avec lui s’était l’inverse. Elle avait envie d’être là pour lui.

Shin sourit a pleine dent en écoutant Miwako lui répoondre. Oui, c' était étrange. Mais c' était sa faute. il avait agi avec elle comme avec une cliente. Pourquoi? Depuis le début de leur rencontres, il ne faisait que la séduire.

Mais il ne voulait pas. Il n' avait pas mentit. Shin en était incapable devant quelqu' un de pure comme Miwa-Chan. Il avait été sincère en disant qu' elle était belle, qu' elle n' avait rien à envier de personne, qu' elle était superbe. Mais il ne voulait pas d' une relation comme celle-la. Il ne ferait que la blesser, et se blesser. leur couple sonnait faux, lui le menteur sale, elle la pureté mignonne. Il essaya d' oublier son comportement. Mais il en restait choqué. Lui, qui était toujours si amicale, que lui avait-il pris de parler ainsi à l' adolescente? Elle pouvait encore croire à l' amour. Il ne fallait pas que Shin lui arrache ses reves.

Alors, il reprit, sur un ton de franche camaderie.

"Wé, c' est zarb, hein!" Dit-il joyeusement. Il prit un air caricatural. "C' est surement parce que Miya-Chan est ultra mimi! "

Quel était le rapport? Il n' y en avait aucun, et Shin souriait de plus belle, de son air d' enfant innoncent. Il avait dit sa dernière phrase avec l' innocence d' un petit garcon. Mais Shin n' en était plus un. Il reprit sur le meme ton.

" Tu sais quoi, Miwa-chama? Je me sens fatigué. Peut etre que tu devrais partir pour que je me repose ! "


Shin n' était pas fatigué, mais il était très bon acteur, et il accompagna ses dires d' un bailllement profond. Il s' assit sur son lit, et regarda la jeune fille avec son air candide.

"Merci beaucoup, miwa-chaan! Passe une bonne fin de journée toi aussi!"

Shin regarda l' adolescente partir, assis tristement sur son lit en souriant. Quand la porte se referma derriere sa frele silhouette, le jeune homme poussa un leger soupri. Il n' était pas reellement content d' etre seul, juste soulagé qu' il n' est pas fait de betises. Il était juste un peu en manque, et avait donc essayé de séduire la belle jeune fille pour se satisfaire. Shin se sentait sale. Il avait éteé tout simplement horrible. Bah, il se rattraperait, se promit-il.

Silencieusement, il se leva et enleva son t-shirt déchiré de toute parts. Torse nu, Shin-Ichi se dirigea vers la salle de bain. Là, il prit une bonne douche froide qui le reveilla brutalement. Il ressortit quelques minutes plus tard.
Ce ne fut qu' après avoir pris sa basse et commencé à composer un morceau, qu' il se rendit comppte de l' odeur de fraise qui s' incrustait dans ses murs. L' odeur de Miwako.

Le son grave et legerment triste, mais puissant et violent, ressonait dans la pension. De tout son coeur, Shin-Ichi esperait que Miwako l' entendait.

[ fin du post, je suppose u_u]

[ hors rp : tu supposes bien ^^ lol =D ]